Selon un nouveau sondage mené pour le compte d’un des plus grands sites web de recherche d’emplois au pays près de la moitié des répondants (46 %) affirmaient que leur changement de carrière a entraîné une baisse de salaire. Mais dans l’ensemble, près de 9 répondants sur 10 (87 %) qui ont changé complètement de carrière se disent plus heureux depuis qu’ils l’ont fait.

L’étude auprès de 1023 travailleurs à temps plein, choisis au hasard dans divers secteurs d’activité et munis de différents diplômes, révèle que près de 4 répondants sur 10 ont entièrement changé de carrière à un moment donné de leur vie.

La rémunération est un des facteurs primordiaux, et 70 % des personnes qui ont changé de carrière disent qu’elles ont quitté leur ancien poste parce qu’elles voulaient gagner plus d’argent. Cette donnée est de 79 % chez les travailleurs américains dans une autre enquête d’Indeed publiée le mois dernier. Ce chiffre passe à 88 % pour les travailleurs canadiens qui envisagent en ce moment même de changer de carrière.

Ce n’est pas tout le monde qui fait ce saut. Au moins 63 % des Canadiens n’ont pas changé de carrière dans leur vie, et le Canadien moyen occupe son emploi actuel depuis neuf ans.

 

Qu’est-ce qui amène les travailleurs à changer de carrière à part l’argent?

Et 57 % des Canadiens interrogés qui ont changé de carrière disent avoir quitté leur ancien poste pour progresser sur le plan professionnel, soit un résultat identique au sein des travailleurs américains.

De plus, près de la moitié (47 %) des Canadiens déclarent s’être inscrits à des programmes d’éducation et de formation pour se qualifier pour leur nouvelle carrière.

Le bonheur est un autre facteur déterminant.

Au moins 59 % des personnes qui changent de carrière et 59 % de celles qui prévoient changer de carrière affirment que le fait d’être malheureux dans leur rôle est un facteur déterminant, et 52 % des répondants qui prévoient changer de carrière se disent insatisfaits de leur situation actuelle.

La réduction du stress est également une priorité absolue. Parmi ceux qui ont déjà changé de carrière, 55 % disent l’avoir fait parce qu’ils voulaient travailler dans une industrie moins stressante.

Parmi les personnes qui ont changé de carrière, 55 % disent avoir quitté leur emploi à la recherche d’une plus grande flexibilité par rapport au travail à domicile et aux horaires de travail différents.

Dans une autre étude récente d’Indeed, 47 % des répondants qui travaillent pour des entreprises sans politique de télétravail se sentent frustrés et souhaitent que leur entreprise offre cet avantage.

 

 

Stéphane Parent, ICI Radio-Canada, 28 novembre 2019